Ateliers UP+

Espaces publics et paysage

de CO2 

Maîtrise d'œuvre

Conseil, conception et études

Un jardin sur la Loire, le pont Anne de Bretagne à Nantes

Dodin Campenon Bernard

Cimolai

Compagnie 111

Atelier Rolan Jeol 

Stratégiquement situé dans le tissu urbain Nantais, le pont Anne de Bretagne permet de relier le parc des chantiers de l’ile de Nantes au quai de la fosse. Véritable belvédère sur la Loire offrant une ouverture vers l’estuaire à l’ouest et vers le centre-ville à l’est, il est actuellement un simple espace traversé dédié à la circulation automobile, laissant peu de place aux mobilités douces. Le franchissement de la Loire par le nouveau tramway va entrainer un nécessaire élargissement du gabarit du pont offrant l’opportunité d’opérer une transformation profonde de cette infrastructure afin de la doter d’une place et d’un jardin. Un pont Nature pour enjamber la Loire Le pont Anne de Bretagne deviendra après son réaménagement un lieu de promenade, de
flânerie, de contemplation, destination et de nature en cœur de ville.
 Le projet propose la réutilisation du pont actuel et la construction d’un second ouvrage d’art qui
permettra à termes d’en tripler la largeur afin d’y accueillir le passage du tramway, des cycles,
des voitures tout en offrant un espace important au piéton et à la végétalisation.
Le nouveau pont constituera un réel continuum végétal de berge à berge et mettra en tension le
parc des chantiers de l’ile de Nantes et le quai de la fosse.
 A cet effet, le pont accueillera côté estuaire, le déploiement d’un vaste jardin linéaire, véritable
espace de nature sur le pont, pensé et dessiné en allégorie aux méandres de la Loire, et côté
centre-ville, deux coussins paysagers qui encadreront la nouvelle place et offriront des espaces
de détente et de contemplation face à la Loire.
 Le projet s’inspire des habitats naturels compatibles en termes d’écologie avec les conditions
de cultures toutes particulières du pont et propose une réflexion poussée sur la composition
des substrats à mettre en place afin d’offrir à termes un paysage végétal ambitieux et pérenne.

La transformation du pont Anne de Bretagne

Assistance à l'exploitation

La Cotinière : vers un port attractif et végétalisé 

La commune de Saint-Pierre d’Oléron par son important centre administratif et commercial est la
principale agglomération de l’île d’Oléron. Appuyée sur un accès direct à la haute mer, l’activité
de pêche professionnelle constitue le cœur de développement du village de La Cotinière,
parmi les plus importants ports de pêche français et le plus important de Charente-Maritime. La
Cotinière connaît également, depuis quelques années, un essor touristique important.
 Le projet a alors pour objectif de créer un lieu de déambulation piétonne adapté à toutes les
saisons : affluences de touristes en saison, usagers du quotidien, etc. Cette promenade se doit
d’être continue afin de trouver un fi l conducteur et de connecter les différents lieux d’animations
commerciales, portuaires et touristiques. Le projet a pour vocation de diffuser l’attractivité du port
vers les commerces donnant sur les quais, vers les espaces bâtis en arrière du port. Il doit, de
manière globale, assurer un cadre de vie et un confort urbain par des espaces publics de qualité
et une végétalisation du site.

Un consensus à établir entre les usages liés à l’attractivité saisonnière du site

Projet et programmation urbaine 

TZEN 3 : Un nouvel espace public et paysager capable, nouveau boulevard multimodal

Sur les 10 km de voirie, le tracé de la nouvelle ligne de bus doit tenir compte des différentes
échelles du territoire et de sa composition, notamment la dynamique métropolitaine reposant sur
plusieurs éléments clés : le Grand Paris Express et les nouveaux modes de transport en masse,
les mouvements centrifuges et la valorisation des banlieues, ainsi que l’offre résidentielle,
commerciale, tertiaire et de santé. Il doit également prêter attention aux paysages de proximité
dans leurs aspects les plus riches : nature, urbanité, accessibilité, confort climatique, qualité
environnementale et cadre de vie.
À partir du TZen3 comme point de départ, l’enjeu pour repenser durablement le territoire
desservi réside dans une nouvelle programmation des usages, et donc des espaces publics.
L’intégration du TZen3 offre l’occasion d’examiner le profil de la voirie de façade à façade et de
favoriser la cohabitation des modes de déplacement.
L’aménagement urbain s’appuiera sur les sept piliers de l’espace public, qui mettent en parallèle
les usages, la performance du système de mobilité et la continuité pour les modes actifs,
avec un plan écologique intégrant la nature en ville, les ressources environnementales et le
développement durable.

L’espace public, articulation de tous les possibles

Requalifier les boulevards urbains Joliot-Curie et de l'Entre-Deux-Mers pour tisser du lien inter-quartiers à Bordeaux

L’image du boulevard Joliot Curie et de l’Entre-Deux-Mers est aujourd’hui très routière. Ce sont
des axes passants que l’on traverse bien souvent pour se rendre à Bordeaux ou en sortir sans
prêter attention au quartiers traversés. L’enjeu principal de la requalification de ces axes en
boulevards urbains est de faire prendre conscience aux usagers que l’on traverse un quartier,
un lieu de vie avec son identité. Les boulevards ne doivent plus être perçus comme des ruptures
mais en continuité des tissus urbains existants.
Ces boulevards urbains valoriseront la place des modes actifs et des piétons. Des trottoirs
larges et des pistes cyclables bidirectionnelles sont prévues. Des placettes urbaines viendront
rythmer le parcours et offriront des porosités vers les quartiers. Ces placettes sont pensées
comme des espaces publics à vivre avec des bancs, des appuis-vélos, favorisant la rencontre
et le lien social.
 L’aménagement paysager est un des enjeux principaux du projet sur ces emprises aujourd’hui
très imperméables. Le végétal va offrir un nouveau paysage aux habitants, réduire visuellement
l’emprise de ces axes d’entrée de ville, permettre de mettre à distance les modes doux des
voitures et cadrer les perspectives. Les surfaces imperméables seront réduites et les plantations
vont former des espaces de fraicheur sur la chaussée comme sur les espaces modes doux.

Apaiser ces axes de circulation, végétaliser pour créer un nouveau paysage, et aménager les pieds de façades pour recoudre les tissus urbains :

d'espaces naturels

Médaille d'argent des Victoires du Paysage en 2014

Transfert de compétences

Un quartier entre ville et bocage à Chantepie 

Enet & Dolowy (Rives du Blosnes)

DBW (Bocages Citadins) 

AMCO 

Située en périphérie ouest de Chantepie, la ZAC des Rives du Blosnes s’étend sur une superficie de 84 ha pour une programmation d’habitat de 3 000 logements. Inscrit partiellement en zone inondable, ce secteur agricole à vocation d’urbanisation offre une trame bocagère riche et variée. 
Les principes d’aménagement du quartier ont permis de répondre à la poussée démographique en proposant des programmes de logements variés tout en préservant et intégrant le patrimoine arboré existant pour un concept de nature omniprésente. La trame verte et bleue constitue l’ossature du projet. Chacun des 4 quartiers développés possède une identité propre définie autour d’espaces naturels préservés offrant de réels lieux de vie aux habitants. 
Le projet met en œuvre une logique de gestion alternative des eaux pluviales. L’objectif est d’infiltrer le plus rapidement possible en travaillant sur une porosité importante des espaces publics (optimisation des emprises des voiries, matériaux semi-perméables, végétalisation importante) et un réseau de collecte à ciel ouvert composé de fossés, noues et bassins qui, à secs sont valorisés par des usages quotidiens.
L’espace public se décline en cours-jardins, en entrée-terrasse, en cours-clairières, en prairie-parc, en jardin-lisière, en mail, en allée-bocage, en placette-jardin pour constituer une cité-parc où l’eau, omniprésente, modèle ce projet urbain.

Aménagement des espaces publics de la ZAC des Rives du Blosnes 

de surfaces réaménagées

de travaux 

Royan, Nouvelles Vagues 

Lestoux & Associés 

Topos Architecture

Atelier Coup d'éclat

Exetera Ingénierie 

Station balnéaire située sur l’estuaire de la Gironde, Royan se distingue par son histoire et sa géographie. Son
architecture balnéaire belle époque et son architecture moderne d’après-guerre illustrent la diversité de son patrimoine
qui a contribué à construire sa renommée. Malgré cette attraction, le centre-ville se situe dans une position
moins favorable. Les atouts indéniables du centre-ville sont parfois sous-exploités et sous-valorisés. Le manque
de liens, une omniprésence de l’automobile ou encore la faible présence de la nature en ville contribuent à la
fragilisation de l’identité du centre-ville. La requalification du Front de Mer, sur une superficie de plus de 3 500 m²,
concerne à la fois les arcades et parvis/promenade et le parc / jardin de la mer.&nbsp;Révéler le patrimoine, amplifier les usages et asseoir le front de mer par l’affirmation d’un
parc du littoral et de promenades structurantesVéritable lieu de convergence et de destination du centre-ville royannais, à l’interface entre
les secteurs de la Tâche Verte, du Cœur Commerçant et du Port, le Front de Mer constitue la
«pierre angulaire » d’un projet ambitieux et audacieux de reconquête du cœur de ville.
Fort de son caractère historique et patrimonial, hérité des années 50, ce dernier est aujourd’hui
confronté à un vieillissement marqué ainsi qu’une fragilisation de sa commercialité liée à une
dynamique de fréquentation jusqu’alors empreinte de saisonnalité (ville d’été / ville d’hiver).
Notre ambition est de conférer une unité au front de mer pour asseoir sa présence et sa visibilité
tout en révélant sa richesse et diversité d’ambiances, de mettre en lumière l’écriture ambitieuse
et unique des années 50 : « de la lumière, de l’air et du soleil », entre majesté des verticalités et
exubérance d’inspiration brésilienne.
Le projet propose de supprimer «la vague», abri déporté qui masque les arcades, pour ouvrir
et révéler une promenade patrimoniale et marchande. Le sol est retravaillé pour souligner les
portiques qui ouvrent vers la ville et les arcades par un motif de vagues dichromique noir et
blanches en pavés bétons. Une vague végétale sinueuse lie le parc de la mer et la promenade
Oubangui Chari et abrite les terrasse et espaces de détente. Des pavillons déportés accueillent
des terrasses fermées de restauration dialoguant avec l’architecture de la reconstruction.Un front de mer vivant toute l’annéeAfin d’impulser le renouveau de l’attractivité du centre-ville, ce projet éminemment stratégique
nécessite de s’inscrire dans une stratégie conjointe (public &amp; privé), associant commerçants,
habitants et usagers, pour imaginer le Front de Mer de demain…. sans penser comme hier !
Le projet concerne des usagers aux profils pluriels comprenant notamment la senior economy
(plus d’un habitant sur deux de la ville est aujourd’hui âgé de plus de 60 ans), les monoménages
(53% des ménages ne sont composés que d’une seule personne) ou encore les publics
touristiques.
Afin d’appréhender aux mieux les usages et les changements de pratiques, à la fois spatiales,
économiques et de gouvernance à mettre en oeuvre, nous avons travaillé en lien étroit avec
les acteurs du projets : enquêtes individuelles, ateliers in situ et sur plan, développement d’une
charte des terrasses, etc.
Ce projet constitue par conséquent un véritable « pas de côté » et vise à concilier tradition
(architecture de la reconstruction, patrimoine, récit historique) et modernité en faisant de la
désirabilité et convivialité les leviers d’une attractivité à l’année.

La reconquête du front de mer entre patrimoine et nouveaux usages

Grand paysage, boulevard, parc, place, rue, jardin, notre philosophie est d'inscrire le projet dans l'espace et le temps du territoire. Pérennité, sobriété, fertilité et adaptabilité aux usages guident notre conception.
Concevoir un paysage, c'est composer avec une certaine forme de dualité entre structuration du projet et spontanéité de la nature. Nous croyons qu'un espace public est réussi lorsqu’il est fréquenté et approprié, par les usagers et les gestionnaires.
La place du végétal est aussi importante que la qualité des espaces minéraux. L’équilibre des proportions répond à des attentes de confort, d’attractivité et d'esthétisme.
Nos projets s’inscrivent dans des contextes construits aux enjeux environnementaux actuels : îlots de fraîcheur, développement de la biodiversité, économie circulaire.
La fertilité des sols, la dés-imperméabilisation, la valorisation de l’eau comme ressource sont des leviers pour la résilience des territoires. Nous entendons la renaturation comme une attitude pour concevoir des aménagements frugaux, ce qui ne veut pas dire moins luxuriants. Médaille d'argent des Victoires du Paysage en 2024 - Quartier de Roque FraisseMédaille d’argent des Victoires du Paysage en 2012 - Quartier des Rives du BlosnesLauréat Jardins Chaumont en 2018 – Jardin de la pensée – « Ceci n’est pas un jardin »

Groupe

Espaces publics et paysage

Composer et mettre en œuvre les espaces de nature et de vie collective

Nos projets

Un jardin sur la Loire, le pont Anne de Bretagne à Nantes

La Cotinière : vers un port attractif et végétalisé

TZEN 3 : Un nouvel espace public et paysager capable, nouveau boulevard multimodal

Requalifier les boulevards urbains Joliot-Curie et de l'Entre-Deux-Mers pour tisser du lien inter-quartiers à Bordeaux